dimanche, 25 mai 2008
QUI LUI PARLAIT AINSI ?
Ces frissons qui la traversent au-dessous du nombril, à chaque fois qu'elle le regarde ou qu'elle pense à lui, elle ne les avaient jamais connus auparavant, du moins elle ne s'en souvenait plus.
Quand 25 ans plus tard elle poursuivra son Analyse avec le Docteur D., elle entendra souvent une petite voix lui murmurer : "... mon petit coeur... " avec tant de tendresse qu'elle en sera à chaque fois toute bouleversée d'amour. Aidée par le Docteur D., elle fouillera dans sa mémoire de plus en plus profondément. Elle ira rechercher de vieilles photos que son père avaient prises afin d'essayer de trouver la réponse à cette question : Qui lui parlait ainsi ?
22:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, culture, journal intime, littérature, nouvelles, textes brefs
samedi, 24 mai 2008
FETES DES MERES
La fête des mères avait une résonnance particulière quand j'étais enfant. Ce jour là sentait bon les fleurs !!! C'était un dimanche, forcément .... et Maman était très belle ! Papa avait préparé un cadeau qu'il dévoilait en rentrant de la messe.
Aujourd'hui, je souhaite à toutes les mamans qui passent par ici UNE JOYEUSE FETE !
23:00 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, écriture, journal intime
vendredi, 23 mai 2008
SURNOM
A cause de sa coupe et de la couleur de ses cheveux, également à cause de notre nom de famille, ma soeur aînée avait été surnommée POLLUX, en raison de l'émission qui passait à l'époque à la télévision et qui avait beaucoup de succès.
14:28 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : écriture, journal intime, poésie, poèmes, littérature
lundi, 19 mai 2008
JEU D'ECRITURE
L'EQUIPE du BLOG DES EQUIPIERES ( http://lequipedechoc.over-blog.com ), dont fait partie Enriqueta, m'a proposé un jeu d'écriture. Il s'agit d'écrire une LETTRE NOIRE, une lettre de haine ou de mépris, noire et agressive, sombre et violente, désespérée, puis la réponse à cette lettre. Je n'ai pas l'habitude d'écrire sur ce thème mais j'ai malgré tout accepté. Voici donc ces deux lettres :
Un homme écrit à sa maîtresse :
"Tout d'abord, je t'écris cette lettre pour une mise au point quant à certaines choses que j'ai dites et que tu ne sembles pas encore comprendre.
- j'aime ma femme depuis 25 ans, je ne l'ai jamais trompée une seule fois durant toutes ces années ;
- avec toi c'était seulement pour le sexe, je t'avais prévenue dès le début que je ne quitterai jamais ma femme ;
- tu as disparu pendant 8 mois sans rien dire et maintenant tu reviens avec un bébé et tu me demandes de participer à son entretien. Mais je suis déjà grand-père ! Que dira cette enfant quand elle aura 5 ans d'avoir un père si âgé ? Je serai déjà à la retraite !
- on s'est rencontrés par l'intermédiaire de Sandra au cours d'une soirée bien arrosée, c'est le hasard qui nous a mis sur le même chemin ;
- la pilule ou tout autre moyen contraceptif, ce n'est pas pour les chiens, tu le sais bien !
Je te préviens, je vais prendre un avocat et, crois-moi, tu ne gagneras pas !
Adieu !
VOICI la réponse de la maîtresse :
Je savais que tu étais un homme à femmes, Sandra me l'avait dit. Mais de là à me dire que je devrais abandonner notre fille, tu es plus infecte que je ne le pensais. Tu me le paieras ! Moi aussi je vais prendre un avocat et tu vas devoir participer à l'éducation et à l'entretien de ta fille que tu le veuilles ou non.
Je n'appellerai pas ta femme, je ne veux pas la rencontrer ni lui parler.
Mais elle doit se douter de quelque chose avec tous les textos que je t'ai envoyés.
Alors je te dis : je ne te laisserai pas tranquille tant que les choses ne seront pas définitivement terminées.
Nous nous retrouverons au Tribunal pour en discuter ! Adieu !
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samedi, 17 mai 2008
FOUS RIRES (Le journal de Juliette, lycéenne n° 27)
En cours de géographie, Martine n'est pas contente. Le professeur veut avancer l'heure de son cours à 8 heures du matin. Elle répond déçue : "Oh non ... je serai obligée de me lever tôt !". Tout le monde se met à rire et certains se moquent d'elle !
En cours d'Allemand, la professeur s'assied sur une table juste en face de Gérard au 1er rang. Elle croise ses jambes sous sa jupe courte.
Ce lundi, un inspecteur est présent en cours de français et s'installe au fond de la classe. Alain est interrogé et il répond si bien et avec aisance aux questions du professeur que Juliette est en admiration devant lui.
Dans une semaine, les élèves et les professeurs vont s'affronter au cours d'un match de foot. Juliette ira certainement regarder et pense bien rire !
Vendredi 13 : la professeur d'anglais s'est mise en colère. En maths, la professeur était absente. Les élèves chahutent dans la classe en attendant, mais en vain. En cours d'allemand, la professeur parle de l'Allemagne mais en se retournant vers le tableau pour écrire, elle fait rire toute la classe : sa jupe est pleine de craie ! Ne sachant pas l'origine des fous rires, elle se dirige vers la fenêtre en disant :"je vais ouvrir... cela ira mieux !".
En cours de géographie, Lise demande au professeur si elle peut avoir une légende pour les cartes et des explications pour les courbes de niveaux. Le professeur répond avec un air très sérieux :" c'est une affaire de coup d'oeil, d'observations, je ne peux pas vous dire à chaque fois : là, attention, on monte ou on descend de 10 mètres. C'est à vous de savoir". Ce qui fait sourire Juliette.
Avant d'entrer en classe, Marie Claire reçoit un coup de pied de Gérard. Heureusement, elle ne ressent pas grand chose. Mais cela ne fait plus rire Juliette.....
15:53 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : écriture, culture, éducation, lycée, journal intime, littérature
lundi, 12 mai 2008
PUCCI, CHIEN DE COMPAGNIE
Quand je suis née, mon grand père possédait un Berger Allemand qu'il aimait beaucoup. Il l'avait recueilli et je savais que cette pauvre bête n'avait plus de maître à l'époque où il avait été trouvé. C'était l'après guerre et sans aucun doute le propriétaire était soit décédé, soit reparti dans son pays. Je ne me souviens plus de ce chien car j'étais encore un bébé. J'ai vu quelques photos de lui et je peux dire qu'il était très beau. On m'a raconté également qu'il me léchait les pieds quand ma mère me langeait sur la table.
Quand mon grand père est parti à la retraite, ce Berger Allemand était décédé depuis plusieurs années. Un jour d'été, une voisine de mes grands parents leur proposa un chiot. Ma grand mère, connaissant bien cette voisine, ne refusa pas, appréciant d'ailleurs l'idée d'avoir une nouvelle compagnie.
Leur nouveau chien était petit, il avait le poil ras et il était de couleur marron clair. Quand j'arrivais chez mon grand père le jeudi, j'ouvrais le petit portail près de sa niche et je cherchais partout après lui. Je savais que Pucci était un brave toutou...
Quelquefois, mon grand père partait avec son solex l'après midi en laissant ma grand mère seule avec nous, ses petits enfants.
Nous passions la voir pour lui raconter notre semaine à l'école et nous promener avec elle. Puis nous rentrions goûter. Il arrivait que Pucci tout à coup dressait ses oreilles et courait à la fenêtre qui donnait sur la rue. Il avait entendu le solex de grand père avant nous. Il aboyait alors en courant vers la porte d'entrée. Ma grand mère avait l'habitude. Elle savait que Pucci ne se trompait jamais. Et c'était la fête !
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mardi, 06 mai 2008
MON MAI 68 - suite -
Ce mois de mai 68, l'usine dans laquelle travaillait mon père depuis 20 ans commençait à rencontrer des difficultés. Mon père, sentant le vent tourner, décida alors de se reconvertir. Il travailla d'abord avec un ami. Puis il se mit à son compte. Ma mère répondait toute la journée aux clients qui appelaient au téléphone. Elle qui aimait faire de la couture ou du tricot, dû ralentir ses occupations. A cette époque, les téléphones étaient fixes, les portables n'existaient pas encore. Quand elle se trouvait à l'étage, elle descendait en vitesse pour ne pas manquer l'appel. Quant à la comptabilité, mon père la tenait seul mais il n'était pas facile de jongler avec les différentes tâches que son nouveau travail entraînait.
De mon côté, je savais que je travaillerai toute ma vie. Je ne désirais pas rester à la maison comme ma mère, ne pas dépendre financièrement de quelqu'un était un gage de liberté. C'était cela notre avenir à nous tous.
Cette année là, mon professeur de maths manqua beaucoup, il était en instance de divorce et nous n'avions pas souvent un remplaçant.
Et puis les grèves dans les lycées et collèges se sont succédées. Dans ma petite ville de province, je suivais ce qui se passait dans la capitale par le biais de la radio et de la télévision. Mais rien de comparable dans mon lycée.
Ma soeur a été reçue à son examen de baccalauréat, elle a alors choisi de devenir institutrice. Moi je devais continuer mes études à la rentrée de septembre car ma route était tracée. Je suivais le mouvement qui avait commencé depuis plus de deux mois dans la capitale en attendant de partir en vacances d'été comme chaque année.
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lundi, 05 mai 2008
MON MAI 68
En mai 68, ma soeur aînée préparait son Bac. Pour moi, cette échéance était encore loin. Elle sortait le week end avec une bande de copains et copines, toujours les mêmes. Je ne l'accompagnais jamais, ce n'était pas ma bande.
J'avais demandé à ma mère de m'acheter un pantalon en coton, genre Jean, de couleur rouge brique. Je le portais avec un tee-shirt blanc. Je l'aimais beaucoup. Pour moi, plus question d'aller me faire couper les cheveux chez sa cousine qui tenait un salon de coiffure. J'avais déjà décidé de me laisser pousser les cheveux très longs, jusqu'à la taille. Quand j'en parlais à ma mère, elle me répondait que ce n'était pas bon, qu'il fallait les couper de temps en temps pour leur donner de la vigueur.
Mon grand père paternel venait d'avoir 75 ans. Il lui restait encore 13 ans à vivre, personne ne le savait.
Mon grand père maternel avait 68 ans. Il devait décéder 8 ans après.
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vendredi, 02 mai 2008
LES MOTS APRES LES AUTRES
Des mots glissaient sur le papier glacé
D'autres dans les airs se prélassaient
Attendant que les enfants les dévorent
Comme les friandises qu'ils adorent
La maîtresse au tableau écrivait
Certains suivaient, d'autres rêvaient
Sa voix monotone dictait
Les mots après les autres et chantait
Dans le silence de la classe
Elle allait et venait avec grâce
Regardant ce que chacun griffonne
En attendant que la cloche sonne
Il fallait les tenir ces enfants
Pour qu'ils puissent devenir grands
Les mots glissaient sur le tableau
D'autres restaient bien au chaud
Attendant que les enfants les dévorent
Comme les friandises qu'ils adorent.
23:23 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : poésie, poème, journal intime, écriture, culture, littérature
jeudi, 01 mai 2008
POUQUOI ?
Pourquoi les femmes vivent plus longtemps que les hommes ?
L'écart était de 6 ans en 1935, il est de 8 ans aujourd'hui.
Première raison : les femmes ont une meilleure hygiène de vie. Par rapport à sa compagne, un homme a ainsi 88 % de risque en plus de mourir d'une maladie cardiovasculaire, 45 % d'un cancer. Et puis les métiers dangereux sont "réservés" aux hommes qui subissent 90 % des accidents du travail.
Ils ont des conduites à risque (vitesse sur la route, alcool, tabac, sida, sports dangereux), vont plus souvent jusqu'au bout d'une démarche suicidaire, s'éliminent les uns les autres (statistiquement, le crime de sang est quasi exclusivement une affaire d'hommes).
Les hommes fréquentent moins les médecins que les femmes : un tiers des messieurs entre 45 et 64 ans n'ont jamais fait contrôler leur cholestérol. Toutes les sociétés du monde connaissent le même phénomène, sauf une, les Mormons.
Selon les biologistes, l'hormone mâle testostérone, qui développe la puissance, encouragerait un comportemant à risque, alors que chez la femme, les oestrogènes induisent une attitude de précaution.
(vu dans le magazine de mon département).
22:23 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : culture, science, écriture, journal intime